Bienvenue dans le pire des mondes
Compl. Titre  Le triomphe du soft totalitarisme
Auteurs   Polony, Natacha (Auteur)
Le Comité Orwell (Auteur)
Edition  Plon : Paris , 2016
Collation   216 p.
Format   21 cm
indice Dewey   320
ISBN   978-2-259-25159-4
Prix   14,90€
Langue d'édition   français
Sujets   Politique
Economie
Catégories   Films Documentaires
Documentaires pour Enfants
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Réservation
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Bibliotheque 034012992 320 POLAdulte / Espace Docs AdultesSorti - Retour prévu le 22/04/2024
Résumé : A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d'Allah. Cela, c'est l'image que la très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l'œuvre en Occident, dans ce que l'on appelle encore les démocraties occidentales. George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme et des dérives du communisme, avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre quotidien dans un monde régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart contre de telles dérives reposait sur l'idéal démocratique et ses quelques libertés fondamentales. Or, insensiblement, nos sociétés que l'on croyait démocratiques le sont de moins en moins. Nous basculons dans un totalitarisme mou. Quel est ce système ? C'est celui où, grâce à la technologie et au contrôle des flux financiers et commerciaux, quelques dizaines de multinationales, la plupart américaines, entendent organiser, orienter, régenter notre vie quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? C'est effectivement ce que nous ont apporté ces nouvelles technologies : smartphone, Internet, nano technologies, progrès de la médecine... Le pire ? C'est le nivellement par le bas, la société du tweet, la surveillance, la captation de notre argent, la normalisation de nos goûts, l'uniformisation de nos besoins. Le pire, c'est aussi que cette dérive se fait souvent avec le consentement de ceux qui en sont victimes... sans s'en rendre compte. Le champ de nos libertés individuelles se rétrécit sérieusement et un jour, peut-être pas si lointain, nos fiches détaillées nourries des milliers de données récupérées par les multinationales, seront mises au service d'un système totalitaire de moins en moins soft.